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LE FESTIVAL D’AVIGNON A L’ESPACE SAINT MARTIAL DU 5 AU 26 JUILLET 2025
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FESTIVAL D’AVIGNON 2025
Espace St-Martial
Une programmation résolument contemporaine, pour cette édition 2025, non pas au sens « élitaire » du terme, mais simplement parce qu’à l’exception de Gabriel Arout, pour Oui, ou Molière pour Le Misanthrope, tous les auteurs de notre programme sont jeunes et vivants ! C’est dire que les questions évoquées dans ces textes (écologie, création, vie conjugale, avortement, etc.), le sont avec des regards neufs, ce dont nous sommes très fiers.
Une programmation essentiellement théâtrale avec un spectacle « jeune public », Yoko, la méduse amoureuse d’un sac plastique et un spectacle de danse venu du sud : Le chemin de la rumba.
Bon festival au St-Martial ! Jean Chollet, Directeur artistique |
10h00 – Le toit du monde, de François Rivière
Paris 1945, Henri Vernot et à la recherche de son frère Antoine, disparu sans laisser de trace. Le seul moyen de le trouver, c’est de mettre la main sur un tableau ou plutôt ce qu’il y a à l’intérieur. Victime d’un passé qu’il aimerait oublier, la recherche de son frère va exhumer une vérité honteuse qu’il aurait aimé garder secrète.
Paris 1945, c’est l’histoire d’Antoine et de Henry Vernot.
11h30 – A nous deux, Paris ! de Christophe Truchi
« A nous deux, Paris ! » raconte l’histoire d’un jeune homme de 20 ans, passionné, amoureux fou et un peu trop jaloux.
Partagé entre une relation compliquée et « Du côté de chez Swann », de Proust, qu’il lit avec une intensité presque inquiétante, il idéalise l’amour jusqu’à se perdre parfois dans ses propres illusions. La découverte de la littérature va lui donner un nouveau regard sur le monde et sur lui-même. Cette plongée dans les livres devient le point de départ d’une véritable quête identitaire où il apprend à se connaître, à s’interroger et à rêver plus grand.
Drôle, sincère et universel, ce seul en scène nous embarque dans le tumulte de ses passions et de ses rêves, jusqu’à la rencontre, mémorable, avec son idole absolue.
11h30 – Madeleine, dans l’ombre de Molière, de Marjolaine Humbert
Ce spectacle raconte la vie, jalonnée de joies, d’échecs, de succès, et de trahisons, de Madeleine Béjart et de Jean-Baptiste Poquelin.
Jean-Baptiste Poquelin serait-il devenu Molière sans Madeleine Béjart ? Comment ont-ils traversé ensemble près de trente ans de vie ? Comment leurs aventures, leurs discussions et leurs disputes ont façonné celui qui deviendra le plus grand dramaturge français ?
Deux comédiens nous livrent, à travers une dizaine de tableaux, l’histoire de ces deux personnages indissociables.
Laissez-vous transporter dans les coulisses d’une des rencontres les plus importantes pour le théâtre français et voyagez dans un univers délibérément baroque et volontairement fantasmé.
13h10 – Oui, de Gabriel Arout
Une belle leçon d’espoir et de tolérance. La rencontre entre deux personnes que tout oppose : origine ethnique, religion, valeurs éthiques, convictions profondes et philosophiques … Ils vont passer de la haine fratricide à la fraternité, face à leur ennemi commun. C’est en cela qu’ils vont dire OUI.
LA PRESSE : Une œuvre d’une tension extrême mais aussi d’une formidable humanité. Ces deux êtres antagonistes vont progressivement apprendre à se regarder, se parler, pour retrouver un langage commun, ce lui de l’acceptation de l’autre et du partage. LA DEPECHE
Une lutte pour la vie qui prend aux tripes et au cœur parce qu’il est un hymne à l’humain dans sa terrible fragilité et son innocence. L’AVANT-SCENE
14h50 – Yoko, la méduse amoureuse d’un sac plastique, de Thomas Cannariato
Coup de cœur LA PROVENCE 2023.
Alors qu’elle s’était perdue dans une forêt d’algues, une jeune méduse tombe sur un sac plastique échappé d’un supermarché. Ils tombent amoureux. Malheur à eux ! Car ils appartiennent à deux clans qui se détestent. Tout juste sauvée des griffes de deux anémones à qui elle allait servir un repas, Yoko doit plonger jusqu’au fond de l’océan à la recherche de la source de vie. En chemin elle croisera un crabe-cochon, un poisson-lune, deux créatures complètement allumées et bien sûr, le célèbre Bernard !
Plongez avec nous dans ce conte aquatique drôle et poétique où le théâtre et la danse s’entremêlent.
16h15 La faiseuse d’anges, de Sophie Jolis
1942 à Cherbourg, une mère de famille aide des femmes à avorter. Pour rendre service. Il n’est pas question d’argent. Mais, prise dans un engrenage, elle a de plus en plus de clientes qu’une tireuse de cartes lui envoie et finit par faire payer cher ses interventions. Après qu’une lettre anonyme l’a dénoncée, un commissaire enquête.
La Faiseuse d’Anges retrace le destin tragique de Marie-Louise Giraud, condamnée à la peine de mort en juillet 1943, à l’issue de son procès.
17h40 – On dirait qu’on a vécu, création collective
Le théâtre, c’est la vie. Alors exister ensemble sur un plateau de théâtre, c’est comme dans la vie. Réussir à se comprendre, à s’écouter, à mettre son égo de côté… On a tous notre vérité et comme le disait un auteur bien connu : « L’enfer, c’est les autres ».Alors on fait quoi ? On attaque, on aboie, on mord. « On dirait qu’on a vécu », c’est ça. Deux comédiens venus pour briller, pour parler de vérité, de beauté, mais qui finissent par s’engueuler… jusqu’à réussir, finalement, à s’accepter. Ok je vous ai peut-être spolié mais le plus important, c’est le chemin emprunté. Dans cette pièce, il y a le rire qui rappelle le jeu, les rêves et le vécu, les joies et les blessures. Un divertissement qui ne laissera pas votre petit cœur indifférent.
19h15 – D’avoir pleuré à l’hypermarché, de Tristan Choisel
Un homme et une femme trouvent dans leur boîte aux lettres un courrier anonyme se limitant à quatre mots « Ne recommencez jamais ça. »
Ne recommencez jamais quoi ? Le corbeau fait-il allusion à leur passé ? Ou bien s’adresse-t-il particulièrement à l’homme qui, il y a quelques jours, à pleuré à l’hypermarché ? Et si tout était n’était qu’un jeu vidéo grandeur nature pour mater tous les provocateurs patentés ?
Cette création allie théâtre d’objets, marionnettes et vidéo en direct pour raconter l’inadaptation de deux êtres. Pour sublimer cette langue singulière, nous avons choisi des univers marqués comme si les spectateurs voyageaient d’un niveau à l’autre du jeu vidéo. Et si pleurer à l’hypermarché suffisait pour faire buguer la machine
20h35 – Comment ne pas devenir le Misanthrope, d’après Molière
Une expérience ludique et quasi scientifique : à travers une version raccourcie mais complète du Misanthrope de Molière, nous essaierons de voir ce que nous pouvons changer à nos comportements pour ne pas devenir misanthropes.
22h05 – Le chemin de la rumba, de Didier Ediho et Didier Mukalayi
Le spectacle commence avec une légende fondatrice congolaise : la création d’un être androgyne voulant connaître le bien et le mal et qui se retrouve segmenté en deux êtres distincts : l’homme et la femme. Ils implorent alors le pardon du créateur pour retrouver leur corps d’avant. Silence. Affligés par ce silence, ils créent la danse « kumba » qui veut dire « nombril ». Cette danse effrénée est bientôt spoliée, change de pays et change de nom : « kunba » devient « rumba ». Après plusieurs transformations, elle retrouve sa terre d’origine : le Congo.
Cette nouvelle création du chorégraphe Didier Mukalayi est un travail de partage et d’échanges avec différents danseurs de Kinshasa, repérés lors d’un festival nommé Sidanse. La collaboration à également intéressé un autre chorégraphe de RDC, Didier Ediho
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